jeudi 25 juin 2015

Limitation

25 juin 2015


Réveil, 17h30 pourtant, j'ai dormi toute la nuit et toute la journée, à croire que cette semaine était vouée à ce rythme. Aujourd'hui Cynthia a passé son oral, elle a présenté la soutenance de son mémoire afin de valider définitivement ses études, obtenir le fameux sésame, le diplôme qui lui permettra enfin d'être professeur titulaire, à vie si elle le désire. A côté de ça, sa sœur aînée s'est faite opérer hier. On lui a enlevé des calculs qui se trouvaient je ne sais trop où dans le bas-ventre. Ce soir elle sera rentrée chez elle. Oui, ce n'est plus comme avant dans les hôpitaux. Aussitôt traité, aussitôt remis dehors si votre état le permet un tant soit peu.

Ici, sur Rennes, il fait une grosse chaleur. D'habitude je porte toujours mon manteau, quelque soit la température. Aujourd'hui, bien que je sois à l'ombre, je l'ai ôté, suis en tee-shirt et attends patiemment que la température redescende un petit peu. Parce que je viens de me réveiller, mon esprit tourne vraiment au ralenti. La chaleur n'aide pas ce dernier à s'éveiller. Je regarde les gens passer, mais leurs mouvements me fatiguent, exigent trop de concentration de ma part. Alors je préfère me remettre à écrire, c'est moins fastidieux, surtout que je n'ai rien à penser.

Bientôt j'aurai fini la lecture du livre de Cioran, « De l'inconvénient d'être né ». Je me demande lequel lui succédera. Parmi toutes les annotations que j'ai pris, je me demande également desquels je me servirai dans les articles qui lui sont dédiés. Mais bon, chaque chose en son temps et je verrai ça en temps et en heure, comme le dit la maxime.

A côté de ça, que fais-je d'autre de mes journées en ce moment. Depuis hier je participe activement à des échanges philosophiques via le groupe « les amis de Michel Ongray » sur facebook. Cependant, parce que cela exige beaucoup de concentration de ma part, j'y participe un quart d'heure ou deux, puis décroche, revenant alors le lendemain.

Et ce soir, là, maintenant, comment est-ce que je me sens ? Et bien toujours au radar. Dans un sens j'ai envie de rentrer chez moi, ne trouvant nul intérêt à rester dehors, mais si je rentre, que vais-je faire dans la maison. Oui, je suis tellement au radar que je ne me sens même pas en état de regarder l'émission de TV la plus con qui soit. A côté de ça il fait bon dehors. Si mon esprit était plus alerte, je ferai un article sur Cioran, mais je ne pourrai entrer dans la réflexion dans laquelle ses écrits m'entraînent. Oui, je me retrouve bien limité aujourd'hui...

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