Empreinte
Une fois de plus
Tu nourris le vertige
De braises rouges
Il ne serait pas un cœur
Capable de résister
Ici ou là-bas
En main tu prends ton charme
Puis le dispenses
Par touches successives
En une droite ronde
Perdu celui-là
Accroché docilement
A ton sourire
Parce que tu transportes
Ses instants hors du temps
Perdu cet autre
Tes yeux noirs hypnotisent
Sa pensée claire
D’un monde où tu n’es pas
Il est déjà à la mer
Il n’est pas jusqu’à
la finesse du geste
de ton corps vivant
Pour signaler à chacun
Ta présence absolue
Pour se concerter
La raison a bien du mal
A se dégager
De si pleines émotions
Là réside ton génie
Tu sais et connais
Ton emprise sur l’autre
Aujourd’hui c’est moi
Qui reçois ton dévolu
Au bon plaisir de tes pas
(2003)
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