samedi 4 avril 2015

Vacances à l'eau

4 avril 2015


Voilà, j'ai annulé mes vacances avec ma fille, je ne la verrai donc pas, elle ne me verra pas et le cosmos lui-seul sait quand nous nous reverrons puisque les vacances d'été seront le moment de mon déménagement. Oui, elle m'a bien promené durant tout son deuxième trimestre, me parlant évidement de ce qui allait bien à l'école, de ses bonnes notes, mais évitant soigneusement de me signaler ses mauvaises notes, mauvaises notes qui explique que s'il n'y avait pas des matières « facultatives » telle la musique, le dessin ou le sport, elle n'aurait même pas une moyenne générale au-dessus de 10. Le contrat que j'avais passé avec ma fille remonte à l'été dernier. Elle voulait un Iphone et sa mère le lui refusait. Je décidais de lui en prendre un si, en contre-partie, elle me promettait de tout faire pour avoir la moyenne dans toutes les matières, surtout en mathématiques, moyennes qu'elle avait obtenu tout au long de son année de sixième, sauf en math. C'était notre contrat et le premier trimestre de cette année, même si elle n'a pas obtenu la moyenne en math, elle avait la moyenne dans toutes les autres matières. Ce second trimestre, hormis le français et l'anglais, elle est partout en dessous de la moyenne. De même, en lisant l'appréciation des professeurs, j'apprends qu'il est des devoirs qu'elle ne rend pas, des devoirs à faire à la maison. A côté de cela, lorsque j'ai ma fille au téléphone, qu'entends-je ? J'avais bien remarqué que comparé au premier trimestre, elle me parlait nettement moins d'école et de résultat scolaire. Pour en savoir un peu plus il fallait que je lui pose des question et, en règle générale, elle restait évasive. N'étant pas sur place, ne pouvant suivre au jour le jour son travail scolaire, que ce soit celui effectué à la maison ou à l'école, je ne pouvais me fier qu'à ses dires, même si le doute persistait dans mon esprit. Moi aussi j'ai eu douze ans et je sais très bien que si on ne veut pas être emmerdé par ses parents, on essaye d'esquiver leurs questions en matière scolaire. Ma fille, qui est une fainéante mais pas une conne, sait très bien que par téléphone c'est très facile de le faire. Une question embarrassante et, comme par hasard, elle doit me laisser parce qu'elle a quelque chose à faire ou à préparer. Jamais je n'ai aimé être pris pour un con et ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Donc, même si les résultats scolaires de son second trimestre sont désastreux, ce n'est pas ce qui me dérange le plus. Non, ce qui me dérange et me met en colère, c'est qu'elle m'ait pris pour un con pendant trois mois, que pendant un trimestre elle m'a promené comme l'on ment à un enfant en lui faisant croire au père noël. Cela ne passe pas et ne m'a littéralement coupé l'envie de voir ma fille. Donc j'ai tout annulé, Paris, la famille, les amis, les sorties, etc, et je resterai tranquillement à Rennes dans mes petites habitudes qui ne me fatiguent pas.

D'aucun penseront que ma sanction est trop sévère, d'autant plus que ma fille et moi ne nous voyons pas souvent et, du fait de ma maladie, il se peut que nous n'ayons pas beaucoup de temps encore devant nous pour être ensemble. Certes, mais qu'est-ce qui compte le plus à mes yeux ? Que ma fille me voit le plus souvent possible ou son avenir, lorsqu'elle sera une adulte devant trouver sa place et, si possible, une bonne place dans notre société de merde ? L'un n'empêche pas l'autre, me répondrez-vous peut-être ? Certes, mais vu les résultats scolaires de ma fille, surtout les devoirs non rendu, j'en déduis qu'elle n'est pas encadré par sa mère au niveau scolaire et que si l'un de nous deux ne lui fait pas comprendre l'importance de ce qui se joue à l'école, surtout au collège qui est le carrefour, le pivot de la filière qu'elle prendra au lycée, pourquoi cesserait-elle d'être une fainéante qui pense plus à s'amuser, à passer du bon temps, plutôt qu'à faire l'effort de travailler les matières où elle peine ? Parce que je ne l'éduque pas au quotidien, très loin s'en faut, parce que je ne peux strictement rien faire pour l'aider et l'encadrer dans son travail scolaire, je me dis que d'annuler ces vacances lui fera peut-être un effet électrochoc et que même si elle ne comprends pas pourquoi j'attache autant d'importance à son travail scolaire, elle se reprendra néanmoins en main par souci de me voir à nouveau, de me plaire à nouveau. On va dire que c'est un pari que je fais et adviendra ce qu'il adviendra.

De la même façon, à travers ma sanction, je veux également que ma fille comprenne qu'il ne faut pas me prendre pour un con, qu'il ne faut pas me traiter comme on traite une merde par laquelle on ne veut pas être emmerdé. De même, je veux qu'elle comprenne qu'une promesse, celle qu'elle m'a fait l'été dernier, ne sont pas des mots en l'air dans mon esprit. Je veux qu'elle comprenne que ma confiance en elle repose sur la concordance entre ses paroles et ses actes, et qu'en aucun cas je ne peux faire confiance en quelqu'un qui fait l'inverse de ce qu'il dit ou promet, sauf circonstances exceptionnelles. Oui, je veux qu'elle comprenne qu'en me promenant comme elle l'a fait ces derniers mois, elle m'a tout simplement manqué de respect, non seulement en trahissant ma confiance, mais en plus en me prenant pour un con qui ne se rendrait compte de rien.

Et moi, face à ma décision, qu'éprouve-je ? De l'amertume évidement, beaucoup d'amertume. D'ailleurs, si je n'écoutais que mon cœur et non ma raison, je n'annulerai rien et, tant pis pour son éducation, je la verrai, la prendrai avec moi, même si cela me fatiguerait. Mais en agissant ainsi, quel message lui ferai-je passer. A son âge, avec sa capacité de réflexion forcément limitée, elle se dirait que ses résultats scolaires ne sont pas si important que cela puisqu'ils ne généreraient aucune sanction, aucune punition, aucune mise en garde de ma part.

Voilà le sort des parents mis à l'écart de la vie de leur enfant. Ils n'ont d'autre choix que de laisser plutôt parler leur cœur tant ils voient rarement leur enfant, mais c'est souvent au détriment de ce qui devrait être aussi leur rôle, celui d'éducateur. Oui, et j'en sais quelque chose, il n'est jamais simple et encore moins agréable de sanctionner quelqu'un que l'on voit peu, qui nous manque souvent, dont nous ne pouvons qu'imaginer la vie, déroulement d'une vie qui est souvent à mil lieux de ce que nous pensons. Pour que ma fille ai pu me balader ainsi pendant trois mois, c'est dire à quel point je la méconnais. N'est-ce pas triste, n'est-ce pas désolant ? Comment voulez-vous que je me considère comme son père, au sens plein et entier du terme ? De même, qu'en est-il de son regard sur moi ? Que veut dire le mot père dans son esprit, elle qui vit avec un beau-père depuis déjà plusieurs années ? Oui, non seulement il n'est pas simple de trouver nos places respectives, mais il est encore moins simple pour moi de prendre ou non certaines décisions, décisions pouvant entachées notre relation déjà précaire, aléatoire, fondée sur presque rien. Qu'ai-je appris à mon enfant ? Je n'en sais strictement rien. Peut-être rien d'ailleurs car il est clair que son quotidien ne peut ressembler à ce qu'il serait si elle vivait avec moi ou à proximité de moi. Mais bon, assez parlé de tout cela, le sort en est jeté et en sortira ce qu'il en sortira.

Comme d'accoutumé depuis un mois maintenant, j'ai encore dormi toute la matinée. Il est 15h30 et je suis dehors depuis 13h30, assis à la terrasse d'un nouveau café, un café que je découvre et où j'entends Bob Marley en fond sonore. Cynthia a décidé de ne pas aller à son cours d'équitation, privilégiant son travail, ses cours, ses examens, à son loisir fétiche. Il est clair que c'est ce type de comportement que j'aimerai voir ma fille prendre.

A l'instant je viens de quitter Julien. Julien est ce jeune homme à qui j'ai acheté le mois dernier la revue d'une association dont il faisait partie et à qui j'avais donné ma guitare folk. Il m'a reconnu à la terrasse du café où j'étais assis, entrain d'écrire, et je l'ai invité à boire une verre. Nous sommes resté ensemble une bonne demi-heure et j'ai pu me faire une idée plus exacte du personnage. Il a donc 27 ans, est SDF, et a quitté l'association pour laquelle il vendait les revues. Il avait une cannette de bière à la main et, comme beaucoup dans le quartier Saint-Anne, il fait partie de ceux et celles qui ne vivent que du RSA, mendiant à droite et à gauche, buvant bière sur bière. Julien me parlait de ses souhaits, souhaits qui ne sont, je le sais, que des rêves qu'il ne réalisera jamais. Il aimerait avoir un camion-restaurant, ce qui lui permettrait de voyager, de bouger de ville en ville, tout en gagnant sa vie en proposant de la restauration. Dans son rêve, il ne s'agit pas d'une camionnette-restauration, mais bel bien d'un camion, un long poids-lourd à l’intérieur duquel il aménagerait la cuisine, le bar et une petite salle de restaurant. J'ai ainsi appris qu'il avait travaillé pendant quelques années comme commis cuisinier, mais il m'a bien préciser qu'il ne voulait plus travailler pour un patron, qu'il ne voulait plus avoir de patron sur le dos. Ainsi, à 27 ans, il était à la rue. Il est nantais et n'est à Rennes que depuis juillet dernier. Pendant la demi-heure où nous sommes resté ensemble, je l'ai vu dire bonjour à de nombreuses personnes, tous dans de son âge et dans la même situation que lui. Comment ne pas penser à moi à leur âge, lorsque j'étais dans la même panade qu'eux, sauf que j'avais un toit, n'étais pas dans le besoin matériel, puisque j'étais chez ma mère. En voyant Julien, en parlant avec lui, j'ai donc constaté le gâchis, le sien, celui de quelqu'un qui se berce d'illusion pour pouvoir tenir, pouvoir avancer, avec comme canne de la bière ou tout autre alcool. Moi j'ai eu beaucoup de chance de m'en être sorti, mais pour se faire, il a fallu qu'un jour j'arrête de me bercer d'illusion, de souhaits impossibles à exaucer, et que je prenne mon partie que mon autonomie passait par l'argent, argent qui ne tomberait ni du ciel ni d'un quelconque philanthrope. Julien aura-t-il cette même chance ou son avenir est-il tout tracé, c'est-à dire le néant, le rien, une vie de mendiant, d'assisté, cette vie qui est sienne aujourd'hui, cette vie où il pense être plus libre qu'en entrant dans le système, être plus libre parce qu'il croit qu'il n'a de compte à rendre à personne ? Il est dans le leurre, je ne le sais que trop bien et, parce que je suis fatigué à l'avance et que je sais qu'il ne le demande pas, je n'ai donc pas fait l'effort de le ramener sur terre lors de notre échange. Je l'ai laissé dire comme l'on laisse les enfants s'imaginer parler et voyager avec le père noël, étant mal à l'aise face à ce gâchis. En le laissant je lui ai laissé quelques pièces de monnaies que j'avais dans la poche. Bien entendu j'aurai pu lui donner plus, ne serait-ce qu'un billet de dix euros, mais sachant que quelque soit la somme elle passerait dans des bières et son tabac, aurait-ce été vraiment l'aider ? Ne pouvant rien pour lui, pour justement l'aider concrètement, j'ai donc pris le parti de le quitter, de lui dire au revoir et d'aller dans un autre café, celui où je suis actuellement, dans le quartier République.

Je viens également d'avoir ma sœur au téléphone, lui ai donc annoncé que j'avais annulé mes vacances avec Jade à Paris et, inévitablement, elle a essayé de me convaincre de ne pas le faire. En deux mots je lui ai expliqué que je n'aimais pas être pris pour un con, que je n'aimais pas que l'on me mente en me menant en bateau et que je n'avais rien à faire avec des personnes en qui je ne peux avoir confiance, fusse-t-elle ma fille. Ma sœur en a pris acte et nous avons donc discuté d'autre chose. Elle s'est mis en tête de descendre à Toulouse, ville où habite et galère mon frère, afin de lui remonter les bretelles. Je lui ai dit bonne chance, car je ne crois pas une seconde que nos avis sur sa situation changeront quoi que ce soit à son mode de vie. Si ce dernier doit changer, évoluer, alors cela viendra de mon frère et lui-seul, peut-être avec l'aide d'une âme-sœur s'il tombe par chance sur cette dernière. Jamais je n'ai vu qu'il nous avait écouté dans sa vie, je ne vois pas pourquoi cela commencerai aujourd'hui. Mais bon, ma sœur s'est mise ça en tête et, je le sais, elle serait capable de descendre le voir uniquement dans le but de le booster.

4 commentaires:

  1. Quel dommage pour vous et pour Jade; je ne pense pas que votre fille vous ait pris pour un con. Elle ne sait pas comment vous dire qu'elle ne fait rien à l'école et comme vous êtes loin, elle affabule pour ne pas se faire eng...par vous. Si elle était venue vous voir, cela aurait été l'occasion d'avoir une bonne discussion tous les deux. D'après ce que je comprends, elle est en 5ème ou 4ème; ce serait peut-être mieux qu'elle redouble pour mieux repartir. Elle est pré adolescente et beaucoup de choses doivent lui tourner dans la tête et elle a besoin de son papa même pour se faire engueuler.
    Aujourd'hui, notre "petit" dernier a 33 ans; il a passé trois fois le bac,il est mal entendant et un peu flemme aussi. Il a ensuite fait de bonnes études universitaires et est maintenant archéologue. Laissez lui sa chance, elle n'a que 13 ans, c'est un moment difficile pour un enfant et son papa est loin
    Khalil Gibran dit:" vos enfants ne sont pas vos enfants,
    Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux
    Mais ne tentez pas de les faire comme vous
    Car la vie ne va pas en arrière
    Ni ne s'attarde avec hier"
    Peut-être êtes vous inquiet pour votre fille parce que personne ne vous a disputer quand vous ne faisiez rien à l'école et que vous ne voulez pas que l'histoire se reproduise, mais il n'est pas certain qu'elle se reproduise
    Je vous souhaite néanmoins un bon WE de Pâques
    Félicitations à Cynthia pour son inspection
    Gros bisous à tous les deux
    Oui, si un jour, vous en avez l'occasion, visitez cette superbe ville qu'est Rouen....en toute objectivité

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    1. Bonjour Mamy et excusez-moi de ne vous répondre qu'aujourd'hui, mais hier, en rentrant chez moi, je me suis immédiatement couché et n'ai même pas publier ce que j'avais écrits dans la journée. Avant de lire votre commentaire, j'avais appelé ma fille et ce qu'elle m'a dit n'est que la confirmation de ce que vous pensiez de son attitude, qu'elle avait peur de se faire engueuler, etc. Comme vous, aujourd'hui, je pense que je n'aurai pas dû annuler ces vacances et en profiter pour avoir une bonne explication avec elle. Cependant, ce qui est l'un de mes défauts, je suis assez impulsifs, que j'ai pris cette décision dans ces conditions et, après-coups, ce n'était peut-être pas ce qu'il y avait de mieux à faire. Du coup nous avons eu notre explication, mais par téléphone et, déjà, ma fille me demande si nous nous verrons pendant les grandes vacances, ce que je ne peux lui assurer tant tout dépendra du déménagement et du logement que nous trouverons, Cynthia et moi, là où elle sera affecté.

      Donc, si je comprend bien vos dires, vos petit-enfants sont tous des adultes. Est-ce bien çà? Si oui, je ne peux m'empêcher de me demander quel est votre âge (et vous n'êtes pas obligé de me répondre)? Ou est-ce le dernier de vos enfants qui a 33 ans? De mon côté, je vous donnais l'âge de ma mère dans mon esprit. Elle est née en 1942 et a dépassé les soixante-dix ans. Pourtant, malgré son âge, elle est plus vivace que moi et bien plus active. Rien ne l'arrête, même pas ses problèmes de santé. Comme je pense que vous faites partie de la même génération, je vous imagine également ainsi sur ces points précis. Vous ne vous laissez pas abattre, vous avancer, vous n'êtes pas des fainéants, contrairement à beaucoup de personnes de ma génération, moi y compris. Cela est tout à votre honneur et ne me rend pas fier de moi.

      Quant à Rouen, sitôt que Cynthia aura son permis et une voiture, je me suis promis d'aller visiter votre ville avec elle. Puisse l'avenir nous en laisser le temps, c'est tout ce que je souhaite.

      Je vous embrasse également. Puissiez-vous avoir le moral et le conserver, puisse également la maladie vous laisser un peu tranquille.

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  2. Hicham, je suis mitigée. C'est un pari risquée.
    L'adolescence est souvent une période tourmentée. Et si ta fille n'avait pas à te mentir, je crois qu'elle savait que tu saurais de toute façon. Annuler ces vacances ne risque-t-il pas de luis faire croire que tu la rejettes, même si bien sûr ce n'est pas le cas. Je pense qu'elle préfèrerait une bonne engueulade que ce qu'elle pourrait prendre pour de l'indifférence.
    Excuse-moi si mes mots sont maladroits.
    Zazou

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    1. A Zazou, quel plaisir que ces quelques mots de ta part, toi qui ne t’épanches en général pas dans tes commentaires.
      Comme toi je pense que le pari est risqué, même si en appelant ma fille ces derniers jours, tous les jours depuis ma décision (que je regrette un peu, il faut le dire), j'essaye de limiter les "dégâts", car je ne veux surtout pas qu'elle croit que cette situation me laisse indifférent, bien au contraire, mais je veux aussi qu'elle comprenne une bonne fois pour toute que je ne peux pas être en compagnie de quelqu'un en qui je n'ai pas confiance, qui que soit cette personne, de quelqu'un qui me ment ou de quelqu'un qui ne me respecte pas. Je pense qu'elle a bien entendue le message, mais l'a-t-elle bien compris pour autant?

      Quant à toi, que se passe-t-il? Tu ne publies plus, ce que je trouve dommage (égoïstement). J'espère que cela n'ai dû qu'à un manque d'inspiration ou de temps, pas plus. J'ai commandé ton livre en ligne, mais du fait de mes difficultés de concentration à la lecture, je ne pourrai le lire que lentement, très lentement et, pour honnête, j'espère que je parviendrai à le finir. Dernièrement j'ai voulu lire le livre "Le meilleur des mondes", livre très accessible et pas épais et pourtant, arrivée à la moitié, alors que l'histoire m'intéresse vivement, je ne l'ai pas ré-ouvert depuis un mois. Espérons que les effets secondaires de mon traitement (difficulté de concentration) vont s'estomper rapidement, ainsi le problème sera réglé.

      En attendant de te lire à nouveau, je t'embrasse et sache que je trouve ta mère charmante et généreuse. A bientôt !

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