jeudi 9 avril 2015

Catherine

9 avril 2015


Il est 17h40, j'ai la tête pleine et ne sais trop quoi penser de tout ce que j'ai lu cet après-midi. Hier, j'ai donc trouvé le blog de Catherine, cette femme qui a un cancer et qui a ouvert son blog en 2013. Hier, je n'avais lu que quelques articles récents, mais aujourd'hui j'ai entrepris de le lire en entier, en commençant donc par ce qu'elle publiait en 2013. Ainsi, d'article en article, je n'ai pu que constater l'évolution, la progression de son cancer. C'est en 1997  qu'elle a eu son premier cancer, dans la cage thoracique, et à l'époque elle fût traité par la radiothérapie, science qui n'était pas à l'époque ce qu'elle est aujourd'hui, radiothérapie qui laissa des séquelles dans ses bronches et ses poumons. Puis, je ne sais quand exactement, elle eu un cancer du sein et s'ensuivit l'ablation de ce dernier. Entre-temps, ou après, des métastases se logèrent dans ses vertèbres et l'une de ses hanches, entraînant évidemment des douleurs et un réel handicap physique. Oui, j'ai lu aujourd'hui une vingtaine de ses articles et je me dis que dans mon malheur, comparé à ce qu'elle a vécu et vit encore, j'ai bien de la chance. D'autre part, en pensant à son histoire que je découvre, je ne peux m'empêcher de me dire que la vie, parfois, est  vraiment de la merde d'infliger pareil sort à un individu. Elle a des enfants qui, je crois, sont dans l'adolescence ou ne vont pas tarder à y entrer. Son mari est également près d'elle et elle habite en Bretagne, au Croisic exactement. Du peu que je connais de son parcours avec le cancer, je me demande si moi j'aurai été capable de me battre, de tout faire pour me maintenir debout comme elle l'a fait. Mais comme elle le dit, avec le cancer il n'y a pas de combat, il faut faire avec, point barre. Cependant, certaines personnes sont moins résistantes, moins fortes mentalement et auraient peut-être baissé les bras. Son exemple me démontre qu'il ne faut pas le faire, que même si le cancer évolue, les progrès de la médecine nous font néanmoins vivre des mois, voire des années supplémentaires. Demain je retournerai sur son blog pour lire la suite de son histoire, une histoire qui me touche, par laquelle je me sens concerné, même si mon état n'a strictement rien à voir avec le sien pour l'instant. Là, je suis encore sous le choc de cette lecture et ne sais plus quoi penser de ma situation qui, sommes toutes, est nettement plus enviable que la sienne.

Ma fille vient de m’appeler. Elle a eu trois contrôles aujourd'hui, latin, physique et maths, et partout elle a eu au-dessus de la moyenne. Elle tenait à me le faire savoir et je l'ai encouragé à poursuivre dans cette voie, à ne pas se relâcher, surtout que bientôt ce sera les grandes vacances et qu'elle aura alors tout loisir de s'amuser et de se détendre.

Comme je suis un peu fatigué, je ne vais pas tarder à rentrer, rejoindre Cynthia qui est en plein dans ses corrections, et me reposer un peu l'esprit. Cette blogueuse, Catherine, porte le même prénom que ma tante, la sœur de ma mère, décédée il y a vingt-cinq ans suite à un cancer du sein qui s'est alors généralisé. Coïncidence ?

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