6 avril 2015
Il y a des jours où on voudrait que tout s'éteigne, non pas que tout s'arrête, très loin de là, mais que tout s'éteigne comme l'on figerai le temps, un moment, une journée, et ce jour, aujourd'hui, fait partie de ces jours que j'aimerai immortaliser. Il est à présent 18h30 et depuis midi je n'ai cessé d'écrire, y prenant du plaisir, prenant également plaisir à répondre à Mamy et Zazou, les deux seules lectrices avec Cynthia de mon blog. Vais-je aller chercher d'autres lecteurs, d'autres lectrices ? Je pense que tôt ou tard je le ferai, mais ces derniers seront ciblés, soit que leur poésie me plaira, me parlera, soit parce qu'ils seront concernés par ma maladie, en tant que malade, mais pour trouver des blogueurs qui, comme moi, tiennent à leur façon leur journal, leur carnet de bord, il va falloir que je cherche beaucoup à priori. Oui, seule la poésie, en rime ou en prose, académique ou non, me change un peu les idées et, je le pense, dialoguer, échanger, lire ou deviner la pensée d'autres cancéreux me sera salutaire. Je me sentirai un peu moins isolé, un peu moins éloigné des miens, c'est à dire de tous ceux qui sont sains de corps, qui n'ont pas de maladie mortelle, autrement dit de la majorité d'entre nous.
Il y a des jours où on voudrait que tout s'éteigne, non pas que tout s'arrête, très loin de là, mais que tout s'éteigne comme l'on figerai le temps, un moment, une journée, et ce jour, aujourd'hui, fait partie de ces jours que j'aimerai immortaliser. Il est à présent 18h30 et depuis midi je n'ai cessé d'écrire, y prenant du plaisir, prenant également plaisir à répondre à Mamy et Zazou, les deux seules lectrices avec Cynthia de mon blog. Vais-je aller chercher d'autres lecteurs, d'autres lectrices ? Je pense que tôt ou tard je le ferai, mais ces derniers seront ciblés, soit que leur poésie me plaira, me parlera, soit parce qu'ils seront concernés par ma maladie, en tant que malade, mais pour trouver des blogueurs qui, comme moi, tiennent à leur façon leur journal, leur carnet de bord, il va falloir que je cherche beaucoup à priori. Oui, seule la poésie, en rime ou en prose, académique ou non, me change un peu les idées et, je le pense, dialoguer, échanger, lire ou deviner la pensée d'autres cancéreux me sera salutaire. Je me sentirai un peu moins isolé, un peu moins éloigné des miens, c'est à dire de tous ceux qui sont sains de corps, qui n'ont pas de maladie mortelle, autrement dit de la majorité d'entre nous.
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