5 avril 2015
En ce dimanche, il est 14h00, il fait beau même si de temps à autre un léger vent frais se fait sentir, Cynthia et moi avons déjeuner ensemble, dehors, dans une crêperie, et maintenant, pendant que Cynthia est retourné à la préparation de ses cours et de ses examens, je suis installé à la terrasse de l'un des cafés de la gare de Rennes.
Hier soir j'ai eu ma fille au téléphone, je l'ai appelé pour m'assurer qu'elle avait bien compris le pourquoi de ma sanction, de l'annulation de nos vacances, et force est de constater qu'elle n'avait pas compris. Elle croyait que j'étais mécontent parce qu'elle n'avait pas tenu sa promesse, celle d'avoir la moyenne dans toutes les matières et que c'est à cause de cela que je ne lui faisais plus confiance. Face à cette interprétation erronée de ma décision, je dû donc tout reprendre à zéro, lui expliquer que cela n'avait rien à voir avec ses résultats scolaires en tant que tel, mais que c'était la conséquence de tout ce qu'elle m'avait caché durant son second trimestre quant à ses résultats scolaires réels. Il a fallu que je lui fasse comprendre qu'elle m'avait menti à chaque fois qu'elle m'avait dit que tout allait bien, chose qu'elle ne semblait pas réaliser car, comme elle me l'a dit hier soir, elle ne me disait pas tout parce qu'elle avait peur de me mettre en colère, elle avait peur de mes réactions, mais ce n'était pas dans le but, l'objectif de me mentir. Certes, lui répondis-je, mais dans les faits elle me mentait lui rétorquais-je, dans les faits elle m'a promener pendant trois mois en me faisant croire des choses qui étaient fausses. Est-ce du lard ou du cochon, mais il me semble plausible qu'elle ne faisait pas le lien entre se protéger de moi et les mensonges en conséquences. Dans son esprit elle voulait se préserver, point. Par quel moyen ? Elle ne s'est pas attardé sur la question, elle ne s'est pas demandé si en me mentant elle me manquait de respect ou non, elle ne s'est pas dit qu'un jour je connaîtrais ses notes réelles et qu'il faudrait bien qu'elle me fournisse une explication et elle ne s'est pas interrogé si, d'ici-là, le mensonge était le meilleur moyen de préserver notre relation. A cela je vois qu'elle n'est encore qu'une gamine dans sa petite tête, qu'elle ne sait pas encore voir à moyen ou long terme qu'elles peuvent être la conséquence de ses choix. Elle ne voit qu'à court terme, ce qui est bien dommage.
Cet après-midi je ne suis guère inspiré. Je me suis essayé à un peu de poésie fragmentaire, un petit texte dans lequel, en quelque mots, j’essaie d'exprimer ma douleur d'être si peu de chose, voire presque rien. Peut-être est-ce parce qu'il y a du soleil que je suis moins inspiré. Je suis un homme de l'ombre, plein de zone d'ombre, et peut-être ne suis-je à l'aise, en condition, que sous un ciel couvert, voire pluvieux. Le temps gris est celui que je connais le mieux, le soleil est une anomalie dans mon monde. Cependant j'apprécie lorsqu'il est présent, mais alors je m'efface, laissant place à un inconnu, à un être que je méconnais.
En ce dimanche, il est 14h00, il fait beau même si de temps à autre un léger vent frais se fait sentir, Cynthia et moi avons déjeuner ensemble, dehors, dans une crêperie, et maintenant, pendant que Cynthia est retourné à la préparation de ses cours et de ses examens, je suis installé à la terrasse de l'un des cafés de la gare de Rennes.
Hier soir j'ai eu ma fille au téléphone, je l'ai appelé pour m'assurer qu'elle avait bien compris le pourquoi de ma sanction, de l'annulation de nos vacances, et force est de constater qu'elle n'avait pas compris. Elle croyait que j'étais mécontent parce qu'elle n'avait pas tenu sa promesse, celle d'avoir la moyenne dans toutes les matières et que c'est à cause de cela que je ne lui faisais plus confiance. Face à cette interprétation erronée de ma décision, je dû donc tout reprendre à zéro, lui expliquer que cela n'avait rien à voir avec ses résultats scolaires en tant que tel, mais que c'était la conséquence de tout ce qu'elle m'avait caché durant son second trimestre quant à ses résultats scolaires réels. Il a fallu que je lui fasse comprendre qu'elle m'avait menti à chaque fois qu'elle m'avait dit que tout allait bien, chose qu'elle ne semblait pas réaliser car, comme elle me l'a dit hier soir, elle ne me disait pas tout parce qu'elle avait peur de me mettre en colère, elle avait peur de mes réactions, mais ce n'était pas dans le but, l'objectif de me mentir. Certes, lui répondis-je, mais dans les faits elle me mentait lui rétorquais-je, dans les faits elle m'a promener pendant trois mois en me faisant croire des choses qui étaient fausses. Est-ce du lard ou du cochon, mais il me semble plausible qu'elle ne faisait pas le lien entre se protéger de moi et les mensonges en conséquences. Dans son esprit elle voulait se préserver, point. Par quel moyen ? Elle ne s'est pas attardé sur la question, elle ne s'est pas demandé si en me mentant elle me manquait de respect ou non, elle ne s'est pas dit qu'un jour je connaîtrais ses notes réelles et qu'il faudrait bien qu'elle me fournisse une explication et elle ne s'est pas interrogé si, d'ici-là, le mensonge était le meilleur moyen de préserver notre relation. A cela je vois qu'elle n'est encore qu'une gamine dans sa petite tête, qu'elle ne sait pas encore voir à moyen ou long terme qu'elles peuvent être la conséquence de ses choix. Elle ne voit qu'à court terme, ce qui est bien dommage.
Cet après-midi je ne suis guère inspiré. Je me suis essayé à un peu de poésie fragmentaire, un petit texte dans lequel, en quelque mots, j’essaie d'exprimer ma douleur d'être si peu de chose, voire presque rien. Peut-être est-ce parce qu'il y a du soleil que je suis moins inspiré. Je suis un homme de l'ombre, plein de zone d'ombre, et peut-être ne suis-je à l'aise, en condition, que sous un ciel couvert, voire pluvieux. Le temps gris est celui que je connais le mieux, le soleil est une anomalie dans mon monde. Cependant j'apprécie lorsqu'il est présent, mais alors je m'efface, laissant place à un inconnu, à un être que je méconnais.
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