vendredi 24 juillet 2015

Semaine bien remplie...

24 juillet 2015


Cela fait bien longtemps que je n'ai pas écrit pour moi, délaissant ainsi mon blog, mon journal intime, depuis quelques jours. Effectivement, plutôt que de ne me consacrer exclusivement qu'à ma personne, acte que j'avais pris l'habitude de faire toute cette année passée à Rennes, je profite que Cynthia soit en vacance pour me consacrer également à elle, à nous, à des activités communes qui excluent tout usage de l'ordinateur. A côté de ça, il faut aussi savoir que mon temps d'éveil journalier n'est pas bien long. Oui, effet secondaire de la radiothérapie, je dors beaucoup, parfois jusqu'à seize heures par jour. Une journée n'ayant que vingt-quatre heure, je ne peux donc mener de front les quelques activités que j'ai encore.

Aujourd'hui, j'ai fini de recopier toutes les citations de Cioran avec lesquelles je veux faire des articles. Cela m'aura pris deux bonnes semaines, mais je suis amplement satisfait du résultat. Cependant, ces citations sont nombreuses et je ne suis pas sûr de toutes m'en servir.

Là, je serai bien incapable de vous dire ce que j'ai fait chaque jour depuis la publication de mon dernier article, mémoire défaillante oblige, mais je peu vous dire qu'hier, Cynthia et moi, avons passé la journée à Dinard et à Saint-Malo. Évidement j'ai du mettre le réveil afin de ne pas dormir douze heure ou plus, mais la journée s'est très bien passé, je l'ai bien supporté, la fatigue ne se manifestant réellement qu'au moment de notre départ de Saint-Malo, vers 21h00. Nous y sommes arrivé le matin, vers 8h30, et de suite sommes allés au port afin de prendre un bateau-bus pour nous conduire à Dinard, situé de l'autre côté de la baie. C'était la première fois que Cynthia prenait un bateau en mer. Auparavant, la seule fois où elle monta dans un bateau, c'était à Paris, lors d'une mini-croisière en péniche, il y a de cela six ans. La traversée de la baie de Saint-Malo en bateau-bus lui a tellement plus, que nous avons décidé de faire la semaine prochaine une excursion plus longue en bateau, d'une durée d'une heure et demi, lors de laquelle nous ferons le tour intégral de la baie de Saint-Malo, passant à nouveau devant Dinard, puis allant bien plus loin en haute mer. Il  ne nous reste qu'à choisir le jour et acheter les billets.

A côté de ça, les rares moments où je n'étais pas avec Cynthia, j'étais sur facebook, à lire ou commenter dans les deux groupes dont je fais partie. Effectivement, rien de fastidieux là-dedans, et comme j'étais bien souvent fatigué, je n'ai dû intervenir qu'une fois ou deux. Non, hormis recopier les citations de Cioran qui, même si ce n'est que du recopiage, me fatiguait bel et bien, ne me permettant plus de me concentrer sur autre chose, comme écrire pour mon blog par exemple, j'ai néanmoins répondu à un mail de Virginie, plus précisément à une question impossible, car ayant constaté que, depuis sa maladie, son compagnon avec un rapport au corps de l'autre qui avait changé, elle me demandait ce qu'il en était pour moi. En résumé, je lui ai dit que je ne voyais plus les corps comme avant, qu'il s'agisse du mien ou de celui des autres, que c'est comme si je voyais déjà à l’œuvre la putréfaction à venir de ces derniers. Bref, tout corps que je voyais m'apparaissant éphémère, comme irréel quelque part, à 'image de la vie en somme, provisoire, sans véritable consistance, amené inévitablement à se modifier, à se transformer, jusqu'à vieillir ou devenir invalide, ils n'avaient plus de véritable considération de ma part. C'est ainsi que les contacts charnels, physiques, ne m'intéresse plus, ne m'attire plus, même si j'éprouve parfois le besoin irrépressible de toucher Cynthia, de lui manifester une marque de tendresse charnel, que ce soit via un baiser ou en touchant, délicatement, une partie de sa peau.

De même, hier matin, juste avant notre départ pour Dinard, je consultai rapidement ma messagerie sur facebook et y découvrais un message de Lila. Hier soir, étant épuisé après cette réelle journée de vacance en compagnie de Cynthia, je n'ai pas eu la force de lui répondre. Je le ferai donc tout à l'heure, après cet écrit. Oui, elle ne semble pas aller très bien en ce moment et, dans la mesure de ce que je peux, j'essayerai de lui répondre de la manière la plus adéquat par rapport à sa situation qui n'est pas des plus faciles.

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