samedi 25 juillet 2015

Début de week-end

25 juillet 2015


Aujourd'hui je n'ai pas dormi douze heures d’affilée, même si ce n'est pas l'envie qui m'a manqué. Non, levé vers 7h30, une demi-heure après j'étais à la laverie automatique et j'ai passé toute ma matinée à laver et faire sécher le linge. Bref, un week-end qui commence bien, car pour quiconque lave son linge dans des laveries sait à quel point c'est passionnant d'attendre et de voir les machines tourner, tourner et encore tourner. Vers midi, tout était fini, car oui, nous avions accumulé tant de linges sales que Cynthia n'avait m^me plus de quoi se mettre. Donc aux grands maux les grands moyens.

Depuis midi donc, je suis dehors, histoire de me reposer, de récupérer, de détendre ma tête et, parallèlement, d'essayer de réveiller mon esprit qui, avouons-le, dort encore un peu, raison pour laquelle j'ai sorti mon ordinateur pour écrire un peu, espérant que cela stimulera mes neurones. Il est donc 14h30 et, depuis midi, je n'ai fait que regarder les gens passer. Au début j'ai été dans le quartier Saint-Anne et j'ai été surpris du monde qu'il y avait. Effectivement je cherchais la tranquillité, presque le silence, mais là, ça bougeait dans tous les sens. Ce n'est qu'une heure après qu'on était samedi, jour du marché au fleurs, aux fruits et légumes, place des Lices, à cent mètre de la place Sainte-Anne. Du coup j'ai quitté le quartier pour trouver une terrasse plus calme et suis à présent dans le quartier « République », attablé dans un café qui s'appelle « Le Clin ». J'ai découvert ce café il y a peu de temps, peut-être un mois ou deux. Puis, de fil en aiguille, j'ai commencé à sympathiser avec le patron du café et depuis, dès que je viens dans ce quartier, c'est dans son bar que je vais, délaissant tous ceux de la rue Vasselot, la rue piétonne où j'allais naguère. Le patron du bar, patron dont je ne connais même pas le prénom, est de Dinard. Il a grandi là-bas et c'est suite à nos conversation que notre escapade à Dinard s'est faite. C'est lui qui m'a parlé des bateaux-bus qui allait de Saint-malo à Dinard et m'a entretenu sur ce qui nous attendais dans cette ville. Du fait de mon état physique, de ma difficulté de marcher longtemps à cause de mes essoufflements réguliers et fréquents, nous n'avons pu, Cynthia et moi, visiter tout ce qu'il y avait à voir à Dinard. Aussi, la semaine prochaine, après notre excursion en bateau de toute la baie de Saint-Malo, promenade qui durera une heure trente en matinée, nous nous rendrons de nouveau à Dinard pour visiter ce que nous n'avons pas pu voir la dernière fois.

Comme à chaque fois que quitte la maison pour me rendre dans un café dans Rennes, je propose à Cynthia de m'accompagner ou de venir me rejoindre. Aujourd'hui, elle n'a pas envie de sortir. Aussi, ne sachant pas vraiment ce que j'aurai envie de faire une fois dehors, j'ai pris deux livres avec moi au cas où je serai en capacité de me concentrer pour la lecture. Le premier est un livre de poésie d'Yves Bonnefoy, livre que j'ai lu il y a sept ans et que je redécouvre, et le second est un livre de Cioran, toujours lui, qui s'intitule « Syllogismes de l'amertume ». Lui aussi, je vais le redécouvrir et, à l'avance, je m'en délecte. D'ailleurs, après cet écrit, je pense que c'est lui que je vais lire, la poésie attendra un peu.

Enfin, dans la semaine qui précédera notre départ pour Belfort, avec Cynthia nous avons prévu d'aller visiter le grand aquarium de Saint-Malo. Ce sera donc également une occasion supplémentaire d'aller sur la plage, de voir la mer, et, si le temps s'y prête, pour Cynthia de se baigner à nouveau.

Sinon j'ai appelé ma sœur tout à l'heure, tant pour lui donner des nouvelles que pour en prendre. De même, ma fille passera une dizaine de jours chez ma mère début août, car elle n'a qu'une envie, retrouver sa cousine, Lùa, la fille de ma sœur. J'ai donc demandé à ma sœur de voir avec Lùa si Jade pourrait passer quelques jours chez elle. A priori, cela devrait pouvoir se faire, à ma grande satisfaction, car j'aime savoir ma fille heureuse.

Là, je pense à Cioran. Donc je vais le lire un peu et, si j'en ai la force, écrirai un autre article autour de ses citations et aphorismes.

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