jeudi 2 juillet 2015

Mont Saint-Michel

2 juillet 2015


Il y a bien longtemps que je n'ai pas écrit aussi tôt le matin. Il est 9h00 et, toute la semaine qui vient de s'écouler, du fait de la chaleur, même réveillé à cette heure je dormais encore debout, l'esprit assommé. Hier, avec Cynthia, nous avons donc passé toute la journée au Mont Saint-Michel. Partis vers 10h00 de Rennes, nous sommes arrivés en car une heure plus tard. Il faisait déjà bien chaud, le soleil commençait à bien taper, contrairement à aujourd'hui où il pleut ce matin, la température s'étant ainsi nettement rafraîchie. Autrement dit, il n'y aura pas de canicule pour cette journée et c'est tant mieux. Pour qui ne connaît pas le Mont Saint-Michel, il faut savoir que tout est en côte là-bas, qu'il s'agisse de l'étroite ruelle principale ou des escaliers parallèles. Autant vous dire que, dès le départ, dès mon premier pas en son sein, je me suis demandé comment j'allais arrivé à son sommet, à l'abbaye qui y trône. Oui, tous les dix pas, il fallait que je m’arrête. Il en allait de même dès que je montais plus de cinq marches. Oui, une partie de poumon en moins, toute la cortisone que je prend depuis plus d'un an, cortisone qui attaque la structure de mes muscles même si, en parallèle, elle me sert à lutter contre mon œdème cérébral, oui, tout cela fait que je suis très rapidement essoufflé. Mettez par dessus la chaleur et le cocktail était parfait pour que je m'écroule, à priori. Néanmoins nous avons commencé notre ascension, lentement mais sûrement, et deux heure plus tard nous étions à mi-chemin, presque à portée de l'abbaye. C'est à ce moment-là que Cynthia pris son déjeuner, c'est à dire un sandwich. Nous trouvâmes un endroit à l'ombre où nous asseoir et, pendant qu'elle mangeait, je pensais arrêter là mon excursion, n'en pouvant plus, étant trop essoufflé. Oui, j'ai sérieusement pensé à faire part à Cynthia de mon souhait de redescendre, tant pis pour le reste de la visite, de l'attendre dans un café qui se trouvait à l'entrée du Mont, la laissant seule poursuivre sa visite. Cependant je ne dis rien, m'étalais comme un clochard sur les marches des escaliers où nous faisions notre pause, l'unique but étant de récupérer mon souffle. Combien de temps sommes-nous resté à cet endroit ? Presque une demi-heure. Oui, il m'a fallu pas moins de trente minute pour récupérer sérieusement. Du coup, une fois cette pause terminée, nous repartîmes à l'attaque du Mont et de ses marches, puis, enfin, nous atteignîmes l'entrée de l'abbaye, entrée payante à ma plus grande surprise. Effectivement, je n'avais jamais vu à Paris où ailleurs des entrées payantes pour visiter des églises ou des cathédrales. Peut-être que les abbayes échappent à cette règle, peut-être sont-elles des propriétés privées, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, après avoir pris nos billets, nous commençâmes la découverte de l'abbaye et, enfin, il en fût fini des acensions, nous ne pouvions que descendre à présent. Cependant, pour moi, la descente présenta d'autres difficulté. Non seulement la marche sur du plat continuais à m'essouffler et, régulièrement, je devais faire des pauses, mais de plus je sentais mes jambes vaciller dès que je descendais une marche. Ajouter à cela que j'avais mal aux côtes, des maux résultant de mon opération du poumon, lorsque le chirurgien dû les écarter pour accéder à ce dernier et en retirer le lobe supérieur. Cette opération remonte pourtant à mai 2014, mais j'en ressens encore les effets selon le peu d'effort que fourni mon corps ou non. D'ailleurs, lors de cette journée au Mont Saint-Michel je dû par deux fois prendre des anti-douleurs.

Quoi qu'il en soit, cette journée fût un véritable dépaysement qui m'a bel et bien changer de ma routine rennaise. Cynthia et moi avons eu une pensée pour Mamy qui avait fait ce pèlerinage quelques semaines auparavant. Ainsi, même si nous n'avons pu voir la mer puisque nous étions en période de marée basse, il restait néanmoins ici et là des grandes flaques d'eau où des visiteurs marchaient, faisant ainsi tremper leurs pieds, ce que Cynthia fit également à la fin de notre visite. Il y avait également des mouettes, leurs petits, et toutes sortes d'oiseaux ressemblants à des moineaux. De même, le Mont Saint-Michel étant une ville médiévale, fortifiée, avec de la verdure un peu partout entre les diverses maisons, les divers escaliers, de petits jardins par-ci par-là, il y avit également beaucoup de fourmis et autres insectes volants. Bien entendu, Cynthia fit la visite des boutiques souvenirs, achetant diverses choses en guise de souvenirs. Enfin, lorsque fût l'heure de rejoindre notre car en destination de Rennes, car basé à la gare routière située à quarante-cinq minutes de marches ou desservie par des navettes gratuites, nous fîmes le choix d'y aller en calèche tirée par deux imposants chevaux. Le trajet dura presque une demi-heure et, étant arrivé en avance pour le départ du car, nous allâmes prendre un dernier verre dans une espèce d'ancienne ferme transformé en restaurant et en snack. C'est là, accompagnés de trois coq, que je pris mon dernier café au mont Saint-Michel. J'étais satisfait de cette journée, car malgré mes craintes, mon appréhension, j'avais quand même pu monter jusqu'à l'abbaye, surmonter mes douleurs, mes essoufflements et, apparemment, Cynthia avait également passé une bonne journée. Ainsi, si c'était à refaire, et bien je crois que je le referai...

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