dimanche 12 juillet 2015

Cynthia, retour...

12 juillet 2015


Il y a bien longtemps que je ne me suis pas levé avant avent 8h00, bien que je me sois couché à 2h00 du matin. Ma nuit aura donc été courte. Cynthia est donc rentré de Lyon hier soir, j'ai été la cherché à la gare, puis nous sommes rentré tranquillement à la maison. Une heure plus tard, «épuisée, elle était au lit. Donc, pour Belfort, tout est bouclé. Nous avons l'appartement, le bail, les papiers signés en bonne et dû forme. A présent, petit-à-petit, Cynthia va s'atteler à préparer les cartons. Cependant, après son court séjour à Belfort, réalisant quel Rennes et ses alentours étaient plus attrayant que la Franche-Conté à priori, elle entends bien profiter au maximum de la Bretagne avant de partir. Ainsi,  dès la semaine prochaine nous avons prévu d'aller à Saint-Malo pour commencer. Nous attendrons un jour où il fera beau, le soleil bien présent, et ainsi elle pourra aller se baigner en pleine mer aussi longtemps qu'elle le voudra.

De mon côté, cela me fait étrange de ne plus être seul. Oui, en quelques jours seulement je m'étais fait à de nouvelles habitudes. Oui, il n'est pas pareil d'écrire en terrasse de café comme je le fais actuellement en sachant que quelqu'un nous attends ou non. Cela change toute la perspective de la journée, même si dans les faits rien ne change. Effectivement, je sorts quand je veux et rentre quand je veux, faisant ce que je veux où je veux. Néanmoins, dès lors que vous vivez avec quelqu'un, même s'il n'y a pas de compte à rendre à proprement dit, vous ne pouvez pas non plus faire comme si elle n'existait pas, car sinon à quoi bon vivre ensemble ? Autant être chacun de son côté, non ? Aussi, vivement que nous fassions des choses ensemble, qui nous intéresse tous les deux, comme aller à la visite de la Bretagne un peu plus que nous ne l'avons fait jusqu'à présent.

Comme je l'avais déjà indiqué dans l'un de mes papiers précédents, sur Facebook je fais partie du groupe « Les amis de Michel Onfray ». Régulièrement des articles, des sujets sont lancés, mais il est rare que je participe aux échanges, souvent parce que la thématique ne m'inspire pas et, d'autre fois, parce que je vois les membres partir dans des débats sans fin qui, au bout d'un moment, parviennent à rendre leur propos stériles, sans plus de consistance réelle. De même, il y souvent des sujets de société postés. Là aussi je ne participe généralement pas aux échanges, car très rapidement, très vite, cela dérape souvent au débat politique, là aussi souvent stérile car ce n'est pas avec un outil comme Facebook que l'on peut entrer dans le détail d'une argumentation pensée et sereine. Ce sont donc des échanges à la vite, où l'on lance ses opinions comme elles viennent, sans rentrer dans le détail, ce qui donne un caractère surfait à tout cela. Cependant, hier j'ai passé presque une bonne partie de la journée à échanger. Le sujet du post était un procès qui devrait avoir lieu contre un prêtre pédophile à l'initiative du pape. Comme à mon habitude, je ne m'en suis pas mêlé, n'ai pas jugé utile de donner mon avis, mais j'ai lu ceux des autres. A travers ces derniers, j'ai surtout relevé les propos d'une femme très agressive envers ceux et celles qui ne partageaient pas son point de vue. De même, petit à petit mais sûrement, le débat se déplaça sur la religion, sa place dans la société, la manière dont il faut se comporter envers elle et des jugements assez radicaux envers les croyants. C'est toujours cette femme agressive qui entraînait le débat à droite ou à gauche. Face à elle, pour lui répondre, il y avait quelques personnes plus tempérées, mais rien n'y faisait, plus ces dernières essayait de modérer les points de vue, plus la femme agressive devenait de plus en plus agressive, à la limite de l'impolitesse, de l'irrespect envers ses interlocuteurs. A un moment, je ne sais ce qui me prit, mais je décidais d'intervenir, affirmant clairement à cette femme agressive qu'elle ne détenait pas la vérité, pas plus que Michel Onfray ou quiconque, qu'elle n'était pas le nouveau Messie. A partir de là, elle ne se manifesta plus. A-t-elle eu connaissance de mon message ? Était-elle encore connectée ? Je n'en sais strictement rien. Quoi qu'il en soit, le débat devint alors beaucoup plus serein entre les membres et, m'étant lancé, j'y participais également. Du coup, tout au long des échanges sur ce post, la conversation a donc démarrée sur la pédophilie dans l'église pour finir, au final, sur le sens de l'existence, sur ce que pouvait être la mort, s'il y avait ou non quelque chose pour nous après la vie. Chacun a exprimé son point de vue et la plupart d'entre nous convenions que notre mort était bien la fin de tout, pas de paradis ou d'enfer, de réincarnation ou d'autres choses dans le même style. Cependant ces échanges m'ont bien fatigué l'esprit, car quitte à y participer, je voulais faire simple mais profond, éviter le superflu pour ne me concentrer que sur l'essentiel. Cela me demanda donc beaucoup d'efforts d'attentions sur ce que les uns et les autres disaient, de la concentration pour trouver les bon mots, exprimer la bonne idée pour leur répondre, ce qui m'épuisa finalement. Néanmoins je suis satisfait du résultat, car j'ai participé à  éviter qu'un débat parte en couille, dans tous les sens, sans queue ni tête au final.

Aujourd'hui nous sommes dimanche et Cynthia dort encore. Hier soir elle m'a dit qu'elle voulait aller au marché ce matin. Si elle se lève assez tôt et que son désir est toujours intact, je l'accompagnerai. Et cet après-midi, que voudra-t-elle faire? Se poser, rester à la maison pour récupérer de sa semaine agitée ou m'accompagner dehors pour boire un verre ? Ce sera la surprise. De mon côté, peut-être vais-je rentrer à la maison et me recoucher. Effectivement je ne suis pas à l’abri d'un coup de pompe, loin de là.

Là, de suite, je pense à mes articles autour de la poésie portugaise. Je pense en faire un nouveau dans la foulée et verrai où les poèmes que je choisirai m'entraîneront.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire