mardi 3 février 2015

Vie et mort

Ecriture automatique


Aujourd’hui je n’ai aucun fil directeur, aucun thème, aucun sujet qui m’inspire réellement. Je balance sur la feuille chaque mots, chaque phrase me traversant l’esprit, m’empêchant de regarder l’écran de mon ordinateur, ce directeur de ma centrale, et plaise à qui le veut que cela se poursuive ou non. Lorsque je me relirai je serai surpris, forcément, par la cohérence qu’il y aura néanmoins ces propos disparates dont je ne sais que faire dans mon esprit. L’esprit m’encombre, je vous le dis, mais à côté de ça il est mon seul plaisir car c’est lui qui me permet de penser, voire de juger comme n’importe quel petit con juge son semblable, comme si l’autre était si différent de soi-même. Oui, la bêtise n’a pas fini de m’habiter et, je le sais, elle m’accompagnera jusqu’à mon dernier jour, jour final où un con de plus disparaitra, ne faisant ainsi plus de tort à personne. Ce qui est dommage, c’est que d’autres cons viendront par la suite, occupant à leur tour l’espace terrien. Tous les enfants, sans exception sont des petits cons. En grandissant, du fait de leur conditionnement, de l’apprentissage que nous nous faisons fort de leur donner, ils croiront mûrir, grandir en savoir, voire en sagesse. Cependant ils n’en seront que plus cons encore, plus stupide que lorsqu’il marchait à quatre pattes, persuadé que leur apprentissage, leur savoir est vérité. Une fois adultes, tout au moins pour l’immense majorité d’entre eux, ils défendront bec et ongles ce qu’ils croient être la vérité, leur vérité, devenant ainsi plus con encore que lorsqu’ils étaient adolescent. Oui, l’humain n’a pas d’âge pour la stupidité et peut-être faut-il se rapprocher de la mort, y être directement confronté pour s’assagir un petit peu, constatant alors que toutes les inepties dans lesquelles nous avions foi ne résolvent en rien le problème de la mort. Mais qu’est-ce que la mort, sinon un instant parmi d’autre, ni plus ni moins, où certes nos corps ne se mouvront plus, cœur arrêté et cerveau disjoncté, mais la mort n’est que cela, toute autre supposition n’étant que suppositoire pour les peureux qui n’acceptent pas l’idée que leur vie précaire n’est que poussière et se finira ainsi, dans une autre poussière.


(3 février 2015)

3 commentaires:

  1. Tous les enfants, sans exception sont des petits cons.
    Ouf, tu es pessimiste. C'est vrai que dès très jeune, des enfants n'ont absolument aucune empathie pour leur prochain, absence d'empathie exacerbé par le règne de l'enfant roi.
    Mais d'autres si. Ils ont conscience des sentiments des autres.
    zazou

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  2. En écriture automatique, dur dur d'être précis, de développer clairement sa pensée. Quand je dis que tous les enfants sont cons, c'est dans le sens d'ignare car il ne possède aucun savoir et ne font que répéter, reproduire ce qu'ils constatent autour d'eux (et à peu de chose près, sur ce point précis, nous adultes faisons de même). Cependant, et fort heureusement, il existe des exceptions, tous les enfants ne sont pas sans pitié entre eux, mais ceux qui font œuvre d'empathie sont peu nombreux et, souvent, sont l'objet de mépris de la part de leurs camarades. Enfin, quand j'écris de la sorte, il est vrai que je pense à l'humanité en général, à l'enfant en général, à la femme ou l'homme en général, n'ignorant pas qu'il y a des exceptions, mais sachant également que ces dernières ne modifient en rien le cours général des choses. Est-ce être pessimiste? Peut-être. De mon point de vue, j'essaie d'être réaliste, ce qui est vœux pieux, je le sais bien.

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  3. Oh tu sais, je m'aperçois que l'humanité ne sera pas meilleure dans 15 ans. En cela je te rejoins dans ton pessimisme (ou plutôt ton réalisme)
    J'ai perdu la foi.
    Mais j'essaie de me raccrocher aux exceptions

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