vendredi 31 octobre 2014

Rupture

Ma fille n’est plus, elle est morte, mais cela fait si longtemps déjà que cela s’est produit. Dès que sa merde de mère est partie avec elle, alors qu’elle n’avait que six mois, de suite j’aurai du savoir que le fruit sain qu’était mon enfant serait contaminé au plus profond des profondeurs par le fruit pourri qu’était sa mère. Douze ans plus tard le spectacle lamentable de cette évidence est démontré. Je sais encore un peu plus aujourd’hui que jamais je n’ai été père et que jamais plus je ne le serai. Face à cette petite merde qu’est mon enfant biologique, son hypocrisie, ses mensonges et ses actes lâches, digne panorama signifiant parfaitement ce qu’est la personnalité de sa mère, je n’ai aucun remord à avoir cessé toutes relations. Je n’ai rien à voir avec des gens pareils, peut importe leur âge, et le fait que mon enfant biologique face partie du lot ne change rien à la donne. Les couards, les lâches, tout comme les racistes ou les xénophobes n’ont pas de place dans mon univers. Je ne veux autour de moi que des gens honnêtes, francs et sincères et, fort heureusement, il en existe encore. Tant pis pour ma fille, qu’elle se démerde avec sa mère et les psys qu’elle consulte déjà alors qu’elle n’a que douze ans. Tant pis également pour sa mère, cette salope qui m’a fait un enfant dans le dos puis qui m’a quitté afin de garder pour elle-seule sa petite poupée, son nouveau jouet. La mère étant une dérangée mentale, on ne pourra être surpris que sa fille le devienne à son tour. En la matière, de la colère j’en ai à revendre face à cet immense gâchis dont j’ai forcément une grande part de responsabilité, à commencer par celle de m’être mis en couple avec une folle peureuse.


(31 octobre 2014)

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