jeudi 1 octobre 2015

Transports

1 octobre 2015


Une fois de plus j'ai passé une sale nuit, nausée et vomissement, et me suis réveillé à 11H30 ce matin après m'être couché vers 21H00 hier soir. Pourtant, malgré qu'il soit 14H00 à présent, je n'arrive toujours pas à émerger. Pour ne pas être tenté de me rendormir, je me suis immédiatement habillé et suis allé à « L'affiche » prendre un double express en terrasse. Cependant, même si le soleil est présent au-dessus d Paris, à l'ombre il fait frais et, comme toute la terrasse était à l'ombre, j'ai pris le parti d'aller voir un ami qui tient une petite brasserie dans le cœur de Paris, dans le quartier du Châtelet. Là, je suis assis à un terrasse près de son bistrot qui est plein, au soleil, attendant que son bar se vide un peu, que ses clients aient fini de déjeuner, et qu'une table se libère. Mon pote, qui s'appelle Martial, je le connais depuis trente ans. Lui aussi habitait la Porte de Saint-Cloud, son père possédait l'une des trois grandes brasseries de la place et, à chaque match de foot ou de rugby, car l'endroit est à proximité du Parc des Princes, c'était le plein. Un jour, Martial et son frère récupéreront cette affaire et ce sera un jolie pactole à partager.

Donc, en étant au Châtelet, je suis dans l'un des cœurs de animation parisienne, où ça bouge dans tous les sens, non stop, véhicules, motos, scooters ou piétons, bref, tout ce qui ne me convient plus. Aucun silence par ici, que ce soit de jour ou de nuit, et le café où je suis installé est situé au bout de la rue des Lombars, une rue célèbre à cause de tous les pubs qu'elle abrite. Il y en a pour tout les goûts, du jazz, du rock, de la techno, et tous sont ouverts toute la nuit, jusqu'aux premières du matin. Ainsi, entre musique à ne pas pouvoir  s'entendre, devant parfois hurler pour se parvenir à se faire écouter, offrant un choix infini de bières ou de cocktails, il n'y a que l'embarras du choix pour qui veut passer une nuit blanche. Quoi qu'il en soit, même si j'étais dans ce quartier pour dire bonjour à Martial, même si je ne n'étais nullement venu pour déjeuner chez chez lui, si j'y suis comme même allé parce que j'avais la tête qui tournait. Après avoir manger, je n'ai pas attendu mon reste, je lui dit que je repasserai, et suis parti pour être bousculé dans les transports, en bus exactement, bus qui n'avancent pas à cette heure et, surtout, dans le centre de Paris. Du coup je suis descendu à mi-chemin, à la place où s’élève la cathédrale Saint-Suplice, dans le sixième arrondissement, arrondissement petit pour Paris, mais pratiquement aussi grand que Belfort. La cathédrale est donc située sur une grande place carré où se trouve une belle et grande fontaine. Je suis resté une demi-heure, le temps de boire café, puis de reprendre le bus pour rentrer chez ma mère. Et bien il aura fallu près de deux heures pour arrivé bon chemin, vers 18H00 donc. En gros, j'aurai presque passé l'après-midi dans les bus et je suis d'avis que dorénavant je prendrai le métro.

A présent je suis crevé, j'attends Tony pour boire un café, puis je rentrerai, et sans doute me coucherai tôt en espérant être frais pour demain, pour plaider ma cause lors de mon entretien à l'hôpital.

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