dimanche 16 août 2015

Premier dimanche à Belfort

16 août 2015


Il est 8h30 ce matin et depuis que je suis arrivé à Belfort, je suis devenu un lève-tôt. Effectivement, ici ce n'est pas Rennes, très loin s'en faut. Pour l’instant je n'ai découvert que deux quartiers, deux petites places devrais-je dire, qui me sied à peu-près. Il a celle de la gare où sont ouverts deux cafés qui n'offrent pas le wifi, contrairement à Rennes, et celle située dans le quartier « République », la place Saint-Barthélemy exactement, où sont situés les cafés et les restaurants du centre ville. Cette place est a proximité de la mairie et de tous les bâtiments administratifs de la ville, préfecture, sous-préfecture, chambre de commerce, etc. Le dimanche je ne sais si il y a des cafés ouverts. Aussi, dans le doute et parce que je habite loin du centre ville, à l'entrée d'une cité excentrée à la périphérie de la ville, je dépend complètement des transports en communs, uniquement des bus, et il me semble qu'il n'y qu'un passage par heure de ces derniers. Comme depuis trois jours il n’arrête pas de pleuvoir sur Belfort et que je ne me vois pas attendre ou vadrouiller, du fait de ma condition physique, sous la pluie, je partirai un autre dimanche, lorsque le temps sera plus clément, pour découvrir ce qu'offre Belfort en matière de café. Donc ce matin, puisque nous avons la chance d'habiter un appartement avec une large et longue terrasse, j'écris depuis cette dernière. Nous y avons installé une petite table basse et un fauteuil, le temps d'investir dans un table de jardin et les chaises qui vont avec.

Il est 15h00 à présent et je n'ai pas eu la force d'écrire plus ce matin. J'ai passé plus d'une heure à me concentrer pour rédiger ces deux-trois phrases et cela m'a achevé. A final je suis retourné me coucher pour trois bonnes heures. Là, parce que le temps semble plus clément que matin, il ne pleut plus, je suis sorti à la quête d'un café ouvert. J'ai eu de la chance, car l'une des deux brasseries de la gare est ouverte et, actuellement, je suis donc installé à sa terrasse, toujours entrain d'écrire de la seule main gauche, de me concentrer sur ma syntaxe, sur mon vocabulaire, sur l'orthographe de mes mots, devant réfléchir pour effectuer toutes ces actions comme l'on réfléchi pour résoudre un problème mathématique.

Ce matin je commençais à parler de Belfort, mais présentement ce n'est vraiment pas le sujet qui m'intéresse. Oui, ce qui m’inquiète c'est ma santé, et il m’apparaît clairement qu'il ne faut pas qu'il m'arrive quelque chose de grave sur Belfort. J'ai vu l'hôpital, le seul que la ville possède, c'est là que j'ai vu le cardiologue cette semaine et l'état piteux des lieux, et inutile de dire que j'espère ne pas y avoir à y retourner, hormis pour passer mes examens de contrôles en rapport avec mon cancer. Donc, comme je le disais, c'est ma santé qui me préoccupe, plus les jours passent et plus je m'attarde sur mon état, de plus en plus, état qui se détériore,  et sur la situation de ma belle-mère qui me renvoi, malgré moi, immédiatement à mon avenir, un avenir peut-être beaucoup plus proche que je le concevais il y a encore deux semaines. J'ai peur, il n'y a pas d'autre mot, d'autre terme, et en ce moment je prends sur moi pour ne pas augmenter mes doses de calmants. Dés demain je vais me mettre en quête d'un médecin référant et d'un  psychiatre, car une fois ces derniers trouvés je sais que je serai un peu tranquillisé. 

4 commentaires:

  1. je pense bien à toi, courage et tiens bon même si j'ai conscience que c'est très facile à dire plus que de le faire parfois.... à bientôt, je retrouverai ton numéro de téléphone et t'appelle bientôt..
    bises, virginie

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  2. Re-bonsoir Virginie,
    je découvre ton petit mot alors que je viens juste de t'envoyer un mail. Si tu ne retrouves pas mon numéro de téléphone, dis-le moi et je te le reverrai mail. Demain j'essayerai d'écrire un article tout ce qui vient de pas passer entre hier aujourd'hui, pour moi mais aussi pour Cynthia que j'ai de plus en plus de mal à ménager, malgré moi, un nouveau coup d'accélérateur dans la maladie et le handicap...

    Je t'embrasse et te dis à bientôt.

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  3. Je vous sens très fatigué; logique après ce déménagement, vous avez été bousculé; je dirai comme Virginie: " accrochez-vous" certes mais laissez vous aller un peu; prenez le temps de vous reposer; quand vous aurez trouvé un bon oncologue, ça ira mieux
    Je pense très fort à vous, à Cynthia qui vous aime et a décider de rester auprès de vous
    Je vous embrasse
    Mamy
    nous parlerons plus tard d'Aragon

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  4. Bonsoir Hicham, j'ai lu tes derniers articles, tu te sens affaibli, de nouveaux symptômes se sont rajoutés, le lâche rien, courage, je pense très fort à toi et à Cynthia.
    Lila.

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